Nouakchott, 29/03/2022
Les travaux du comité technique du projet d’amélioration des pêcheries des petits pélagiques ont débuté, mardi, à Nouakchott, à l’initiative de l’institut mauritanien des recherches océanographiques et des pêches.

Supervisant l’évènement, la Secrétaire générale du ministère de la Pêche et de l’Economie Marine, Mme El Alia Mint Yahya Ould Menkouss, a souligné que la pêche de surface à petite échelle était d’une grand intérêt pour le secteur, compte tenu de l’importance de leur stock de plus d’un million de tonnes par an, et de sa contribution à la lutte contre la pauvreté et la sécurité alimentaire.

Elle a ajouté que le poisson était un maillon essentiel de la chaîne alimentaire marine, et que toute surexploitation compromettrait l’équilibre et nuirait à la durabilité de la richesse.

Mme Mint Menkouss a, par la suite, déclaré son secteur avait diffusé des mises à jour sur la richesse marine, et toutes les questions liées à son exploitation, en application des directives du Président de la République, Son Excellence M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

« Les pêcheries des petits pélagiques à petite échelle dans la zone exclusive de la Mauritanie avaient connu un développement remarquable qui a permis de déverser plus de la moitié des captures totales annuellement, ce qui a eu un impact positif sur la réalisation des objectifs saisonniers », a-t-elle déclaré.

Enfin, elle a indiqué que l’Initiative de partenariat public-privé est intervenu pour élaborer un programme intégré visant à exploiter rationnellement la richesse, conformément à notre politique de réforme et aux exigences des marchés internationaux, ainsi qu’à développer les pêcheries pélagiques pour assurer leur durabilité et permettre l’accès de nos produits aux marchés mondiaux avec la qualité requise et avec une plus grande valeur.

« Les discussions constructives et les propositions pertinentes sanctionnant la réunion contribueront sans aucun doute à la réalisation des objectifs stratégiques du secteur, en particulier la préservation de la richesse, l’environnement marin et l’amélioration de la productivité économique et sociale », a conclu Mme la secrétaire générale.